Depuis le 9 mars, la mobilisation contre la loi travail a été constante : Grèves, journées interprofessionnelles et unitaires,... Le combat continuera jusqu'à l'abrogation de cette loi illégitime.

Malgré cela, malgré une opinion publique très largement opposée à la loi, le gouvernement a fait le choix de la « non-démocratie », refusant le dialogue avec nos organisations syndicales et en passant en force à coups de 49.3, pour sa promulgation en plein été..


Ces dénis de démocratie sont la preuve, s’il en était besoin, que ce texte est minoritaire, y compris au sein de la majorité gouvernementale.

Ils renforcent d’autant la détermination des salarié-es à gagner le retrait de la loi et de nouveaux droits !

Cette loi est régressive et dangereuse, reconnue comme « non créatrice d’emplois » y compris par le FMI, comme « une violation de ses conventions » par l’Organisation Internationale du Travail, « sanctionnée » par l’ONU. Elle doit être abandonnée dans son intégralité. Avec la loi EL KHOMRI, le code du travail n’existera plus ! L’ensemble de nos acquis sociaux seront balayés ! D’ailleurs, les 35h hebdomadaire ne sont déjà plus la durée légale du temps de travail.

Localement, nous constatons, à l'inverse d'autres villes, que les  blocages et autres actions déterminées furent absentes voire soigneusement évitées, sous prétexte que les travailleurs et travailleuses ne voulaient pas se mettre massivement en grève. Renoncer à mobiliser et à agir : nous contestons cette tactique perdante à tous les coups.

C'est pourquoi nous participerons une nouvelle fois à la manifestation et à la grève de l'intersyndical,

le jeudi 15 septembre à partir de 14 h 30

(rendez vous devant le palais des congrès) mais dans un cortège libertaire et anticapitaliste afin de marquer notre différence.

Nous appelons tous les libertaires et anticapitalistes à se joindre à nous.

Les syndicats de la CNT-f 72