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 Une nouvelle fois, des salariés en lutte se déplacent à Sablé pour exprimer leur colère... Après les profs des lycées agricoles privés du grand ouest, voici les salariés de l'ANPE. Cet "évènement" suscite quelques remarques : Manifester à Sablé sert à quoi ?

 

 

 

Fillon est conseiller de communauté de commune et conseiller municipal de la sainte commune de solesmes située aux portes de SAblé. Certes. Mais il y vient en villégiature, il se délasse du stress parisien, il arrive en jet ministériel à l'aéroport d'Angers - Marcé le vendredi soir et en repart le dimanche comme d'autres vont chez papy-mamy chercher des salades. L'action d'hier de l'intersyndicale ANPE laisse perplexe sur son efficacité. Toujours pas de convergence avec les usagers que sont les chômeurs et toujours pas de pression directement exercée sur les directions départementales ou régionales... bloquer le site de la DDTEFP pour empêcher le personnel de poursuivre sa besogne de démantèlement etl 'exécution de son budget ? n'y pensons pas. Il faut né-go-cier. même si c'est avec un driecteur d'agence qui n'a aucun poids.  Participer à la marche nationale des chômeurs et précaires initée par AC ! jusqu'au 5/12 ? harceler les flics des ASSEDICS ? à quoi bon, de toute façon rien n'est prévue localement.

 

Et voilà, comble du ridicule, que la CGT sarthe décide à son tour de manifester à Sablé, tout seule comme une grande, sans préavis diffusé ni annonce par tracts à toutes les branches de salariés que demain jeudi, il s'agit d'aller manifester à 10 h, place Raphaël-Élizé, devant la mairie de Sablé-sur-Sarthe. "Le mouvement est national, et l’Union locale invite l’ensemble des salariés du public et du privé, les retraités et les demandeurs d’emploi à participer à cette journée d’action. Les revendications portent sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail dans toutes les branches professionnelles." (ouest-France) hou, ça fait peur ! on va voir ce qu'on va voir... Après les journées de promenades en centre-ville, les manifs les jours de congés et les fausses journées nationales d'actions (7/10), voici les "appels nationaux" de la veille pour le lendemain dans des lieux où on ne peut que passer inaperçu... Le patronat peut dormir sur ses deux oreilles. Quant aux syndiqué-e-s, nous ne pouvons que leur conseiller de quitter ou de boycoter leur organisation où la bureaucratie et les compromis l'emportent pour rechercher des structures de luttes actives qu'ils ont une chance de maitriser.