Pour l'arrêt immédiat de la répression anti-syndicale en Guadeloupe

Meeting organisé par le CICR, Comité international Contre la Répression, avec le soutien de l'Entente Internationale.

intervention d' Elie Domota, secrétaire général de l'UGTG – Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe – et porte-parole du LKP – Lyannag Kont Pwofytasion ( Collectif contre l'exploitation outrancière).

SAMEDI 9 JUIN 2012, de 14h à 16h,PERMANENCE CONTRE LA PRECARITE ET LE CHOMAGE, ORGANISEE PAR LA CNT AU POLE COLUCHE, 31 ALLEE CLAUDE DEBUSSY, 72100 LE MANS.

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S'ORGANISER

POUR FAIRE RECULER LES PATRONS QUI NOUS EXPLOITENT

ET POLE EMPLOI QUI NOUS MET LA PRESSION

 

Avec l'augmentation du chômage, mois après mois, la pauvreté s'abat sur toujours plus de travailleurs et travailleuses en Pays de Loire. Si l'augmentation du chômage a été de 4,4% en un an, elle a été de 11,8% chez les plus de 50 ans et parmi eux, de +14,7% chez les femmes. Dans le quartier Ronceray-Glonnières, il y avait au 31/12/2011 888 chômeurs et chômeuses recenséEs : c’est 46% de la population en âge de travailler (15 à 64 ans) !

Les patrons profitent de la crise pour se débarrasser des salariéEs les plus uséEs : le nombre d'inscriptions à Pôle Emploi de chômeurs/chômeuses en obligation d'emploi, c'est-à-dire en invalidité partielle ou reconnuEs handicapéEs a bondi en un an de 35,3%.

Les nouveaux chômeurs sont de plus en plus pauvres : alors que le nombre d'indemnisations par l'assurance chômage a augmenté de 4,1%, le nombre d'indemnisations par la solidarité d'Etat a augmenté lui de 41,3%. En Sarthe, sur un total de 38826 chômeurs et chômeuses, seulement 17947 touchent une allocation de chômage, 3622 touchent l'ASS, 7423 touchent le RSA, c'est-à-dire que plus du quart de la population au chômage ne reçoit pas plus de 440 euro par mois !

(Tous ces chiffres sont disponibles sur le site http://www.observatoire-emploi-paysdelaloire.fr)

Dans ces conditions d'appauvrissement extrême, les directions de Pôle Emploi se font les complices des employeurs pour nous obliger à travailler gratuitement via les EMT (évaluation en milieu de travail), EMPTR (évaluation en milieu de travail préalable au recrutement) et AFPR (action de formation préalable au recrutement). Les conseillerEs de Pôle Emploi et Cap Emploi, dont les moyens d'action sont toujours plus limités et les conditions de travail toujours plus dégradées, sont contraintEs à nous prescrire des formations bidons où nous sommes maltraitéEs, discriminéEs, humiléEs et dont le seul but est de nous rendre dociles et serviles aux exigences patronales.

Pourtant, des chômeurs et chômeuses se battent et gagnent, ils font reculer l'arbitraire et l'exploitation :

  • dans un arrêt qui fait jurisprudence, la Chambre Sociale de la Cour de Cassation a condamné Consulcom Groupe à requalifier une EMPTR en CDI,

  • une procédure prud'homale est en cours contre Pôle Emploi qui a diffusé des offres d'emploi en CUI-CAE illégales,

  • des collectifs , MNCP, APEIS, AC !, se mobilisent pour exiger le rétablissement des droits interrompus suite à une radiation injustifiée, ou accompagner l'unE d'entre nous lors d'un entretien.

 

Nous sommes des syndicalistes, salariés, précaires ou chômeuse, rencontrons-nous, pour échanger des infos, défendre nos droits, développer notre solidarité collective et notre combativité !

 

Union Locale des syndicats CNT-f de la Sarthe

Maison des associations, salle 10,4 rue d’Arcole 72000 LE MANS

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Voici un bref compte-rendu de la conférence tenue par les trois camarades grecs de l'ESE le merccredi 16 mai 2012, lors de leur tournée en France organisée par la CNT

Merci à Anthi qui a assuré toutes les traductions.

Jorgos est sociologue et appartient à un syndicat de chômeurs, Nikos est chauffeur livreur, Anthi est étudiante précaire.

 

L'ESE , l'Union Syndicaliste Libertaire, est une union de travailleurSEs sur trois villes, interprofessionnelle, mais ça n'est pas un syndicat, qui intervient pour faire la promotion de l'anarcho-syndicalisme et de l'autogestion. En Grèce , il n'y a pas les capacités pour créer un syndicat institutionnel.

Il existe deux confédérations de syndicats de base, une pour les salariéEs du public et une pour le privé, toutes deux contrôlées par les sociaux-démocrates. Le dernier ministre de l'économie qui a appliqué le plans d'austérité était un ancien secrétaire de confédération syndicale . Même les syndicats autogérés doivent entrer dans les confédérations. Il existe une indépendance pratique quand même. La plupart des syndicats sont des organisations de branche. Pour créer un syndicat dans une entreprise, il faut qu'il y ait au minimum 21 salariéEs, alors que la majorité des entreprises sont très petites. Dans un même syndicat, il y a toutes les tendances politiques, donc le but c'est d'influencer les confédérations et de promouvoir l'anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire. Les syndicats de base ont discuté de la création d'une autre confédération anti-capitaliste révolutionnaire pour briser le monopole syndical.