Etrange semaine sociale dans la Sarthe… En quelques jours, deux entreprises confrontées aux décisions de leurs propriétaires qui cherchent à les revendre, voient leurs salariés plébisciter ou carrément jeter leur patron-salarié. Dans un cas, CBM, celui-ci est apprécié et s'oppose aux choix de revente du fonds d'investissement actionnaire principal, quand dans l'autre cas, il est prié de dégager par les salarié(e)s car perçu comme le sbire d'un actionnaire peu considéré et également en recherche de repreneur. Il faut dire que cette seconde boîte est en sérieuse difficulté.
Ce qui frappe malgré tout est l'attitude très défensive et attentiste des travailleur(se)s qui placent tous leurs espoirs dans un homme ou une femme providentielle, sensé(e) les sauver du chômage grâce à sa mise financière, à sa réputation et à ses compétences professionnelles. Pourtant, d'autres solutions économiques collectives plus sécurisantes existent pour ne pas dépendre des capacités ou des désirs d'une seule personne mais de ses propres ressources. Il s'agit de la reprise autogestionnaire. Et si on se passait des actionnaires et des patrons ?

 Alors que la répression brutale de la manif de Montreuil contre les violences policières émeut (un peu) les médias officiels, le gouvernement prépare de nouvelles lois liberticides. le point au 12 juillet avec le mouvement antidélation.

L'APEIS de la Sarthe (Association Pour l'Emploi, l'Information et la Solidarité des chômeurs et des précaires) est en danger, le Maire de Bouloire veut à tous prix récupérer les locaux qu’ils occupent depuis plusieurs années. Une pétition est disponible en ligne pour exiger une solution pour que l’apeis ne se retrouve pas à la rue.

Notre association qui existe depuis près de 15 ans et qui est intervenue pour trouver des solutions à des centaines de femmes et d’hommes est aujourd’hui menacée de se retrouver à la rue, sans locaux, sans moyen d’intervenir, sans possibilité de faire valoir les droits.

Le chômage explose, la précarité se développe, la pauvreté gagne du terrain, notre activité est donc plus que nécessaire ; indispensable, pour les plus précaires et les plus pauvres.

Comme nous l'annoncions dans un précédent article, la folie des grandeurs immobilières de JC Boulard et consorts se trouve démentie chaque jour un plus par la réalité des données... dernière en date, une étude du crédit foncier. La politique de construction, basée depuis plusieurs années sur la laxisme tous azimuth en faveur des rapaces de promoteurs immobilers, conduit la ville à l'éviction de sa propre population et à l'augmentation paradoxale de la vacance pour des segments entiers du marché.

 La politique de l'offre, soutenue par la municipalité, ne réponds pas aux besoins sociaux et provoque des catastrophes. Les loyers baissent, seule bonne nouvelle certes, mais les logements anciens concurrencés par des logements neufs inutiles, fautes d'entretien suffisant, se dégradent pour rester dans le coup.

 Cité par France-info, l'analyse suivante le prouve une nouvelle fois : "l’offre de locations neuves dépasse largement la demande dans une soixantaine de communes en France. La morosité économique et les dispositifs Robien et Scellier, entraînant une forte baisse des loyers dans certaines régions, selon l’enquête du Crédit Foncier".

à La Fonderie : La Fonderie, 2 rue de La Fonderie au Mans

Concert punk le mercredi 8 juillet et opéra punk le samedi 18 juillet à 20 h.... Entrée 5 euros